Petit moment d’égarement. Secondes d’hésitations qui semblent tellement infini. Tu es pourtant sur un petit nuage alors que celui qui a fait complètement chavirer ton cœur depuis maintenant plusieurs semaines – voir plusieurs mois – te prend dans ses bras sans que tu n’aies vraiment à le demander. Moment surprenant mais tellement agréable. Tu te sens complètement fondre sur place. On dirait que tes jambes fléchissent, mais ce n’est probablement que toi. Tu restes bien droit à attendre et espérer grandement que les rêves que tu fais depuis quelques temps deviennent enfin réalité. Tu n’oses peut-être pas, mais ce n’est pas le cas de Sean.

Tu lâches presque un soupire de soulagement lorsque tu sens sa main venir se poser sur ta joue. Certes extrêmement froides, mais tu n’en as que faire. T’en et aussi longtemps que tu peux enfin te retrouver contre lui, tu ne te préoccupes de rien d’autre. L’information viendra surement à ton cerveau à nouveau plus tard. Mais, pour l’instant, tu profites grandement des événements qui se produisent. Tu en rêves depuis trop longtemps pour essayer de comprendre la moindre information qui n’est pas nécessaire à ce qui t’arrives. Tu t’en inquièteras plus tard et puis c’est tout.

Les papillons qui t’habitaient le ventre se font encore plus aller lorsque tu sens enfin les lèvres douces – mais froides encore une fois – de Sean se poser sur les tiennent. Tu hésites encore une seconde à savoir si tu devrais approfondir ce baiser qui te fait fondre ou non. Mais Sean le fait pour toi. Tu ne lui refuse donc absolument pas l’entrée lorsque te la demande de sa langue. Ton petit nuage devient encore plus grand à cet instant et tu es heureux.

Puis tu le sens essayer de te rapprocher encore plus de lui et tu suis le mouvement bien rapidement, venant même passer tes bras autour de son cou. Tu ne peux t’empêcher de penser que tes rêves n’étaient pas bien loin de la réalité. La joie qui t’habite. Les lèvres si tentantes et dont tu as envie d’embrasser depuis des semaines. Les bras si musclés qui t’entourent et te rend pratiquement gaga. Tu es aux anges et tu n’en descendras certainement pas de sitôt.

Même lorsque le manque d’air se fait présent et que tu dois te détachés – à contre cœur, sois-dit en passant. Tu restes tout de même près de lui, les bras autour de son cou et le front posé sur le sien. Un minuscule sourire que tu ne peux empêcher se présente sur tes lèvres.

« Si la réponse n’était pas évidente, tu me plais vraiment. » Dis-tu après quelques secondes. Il faut bien que tu lui répondes de vive voix même si ton corps l’a fait pour toi. Tu rougis ensuite à nouveau parce que tu n’es vraiment pas habitué à se genre de situation. Il est quand même le premier à te faire autant perdre la tête et tu ne sais pas trop comment agir sur le coup, mais tu es bien où tu es.